Lettre à l’Ambassadeur d’Iran
La Cour suprême iranienne a confirmé la condamnation à mort par pendaison de Madame Shahla Jahed, accusée du meurtre de la première épouse de son mari. Son exécution paraît proche.
Selon certaines informations, Madame Shahla Jahed aurait reconnu les faits lors de l’enquête initiale, mais clamé ensuite son innocence durant tout le procès. Son avocat aurait demandé la réouverture de l’enquête.
En tout état de cause, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous l’exprimer, je pense que, partout où elle est appliquée, la peine de mort marque un recul des valeurs humaines. Priver une personne de la vie, c’est appliquer une sentence qui s’apparente plus à la vengeance d’une société qu’à la justice.
Je vous demande, Monsieur l’Ambassadeur, d’intervenir auprès des autorités de votre pays pour que Madame Shahla Jahed ne connaisse pas ce châtiment barbare. Je vous le demande également pour toutes les femmes et les hommes qui attendent aujourd’hui leur exécution dans le couloir de la mort en Iran.