Courrier à l’Ambassadrice du Chili en France
Des informations extrêmement préoccupantes me parviennent sur l’état de santé de Madame Patricia TRONCOSO, gréviste de la faim d’origine Mapuche.
Le 15 novembre dernier, j’avais précisément souhaité attirer votre attention sur la nécessité de permettre à ce peuple et aux autres minorités indigènes de s’appuyer sur un cadre juridique garantissant leurs droits. Je pense au droit à la terre, mais aussi à l’ensemble des droits fondamentaux dont toute personne, en tout pays, doit pouvoir se prévaloir.
J’ajoutais que la réforme de la Loi Antiterroriste de 1984 aurait permis d’envisager la libération conditionnelle des personnes condamnées au titre de cette loi alors que leurs revendications ressortent d’une lutte du peuple mapuche pour ses droits.
C’est pourquoi je me permets de m’adresser à nouveau à votre gouvernement, par votre intermédiaire, pour qu’un espoir soit enfin apporté à ce peuple et qu’il soit répondu, dans l’immédiat, aux demandes de Madame TRONCOSO d’avoir accès à une formation et un travail, ainsi qu’à une autorisation de sortie le dimanche.
Depuis, Patricia TRONCOSO a obtenu satisfaction concernant ses revendications en matière de conditions de détention