Affaires sociales

Cohésion sociale

par Roland Muzeau

Le Sénat a commencé, le mercredi 27 novembre, l’examen du projet de loi relatif à la cohésion sociale. Celui-ci comprend désormais, comme l’a décidé la semaine dernière le gouvernement, les dispositions concernant les licenciements économiques préparées par Gérard Larcher. Ce plan Borloo-Larcher, estiment les élus du groupe CRC, n’est pas un plan de cohésion mais de déstabilisation sociale : il assouplit une fois encore les règles de licenciements et restreint encore les droits des salariés. Qui plus est, il ne s’attaque en rien aux causes de la pauvreté. « La présentation du retrait de la notion de sauvegarde de la compétitivité comme un recul confortant les syndicats aux dépens du Medef procède de l’escroquerie intellectuelle », a en particulier expliqué Roland Muzeau.

Cohésion sociale : question préalable

par Jack Ralite

par Jack Ralite
Je trouve que vous n’avez vraiment pas de chance, M. le Ministre.
Voila des mois que vous vous faites réputation d’une politique sociale concernant l’emploi, le logement et l’égalité des chances et que pour ce faire, vous vous déplacez, vous consultez, vous allez même au royaume de Danemark, qui à entendre tous ses visiteurs en cohésion sociale n’est plus pourri comme au (…)

Relance de la négociation collective en matière de licenciements collectifs : question préalable

par Guy Fischer

par Guy Fischer
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers Collègues,
En 2002, François Fillon soutenant son texte visant à écarter les solutions « antiéconomique et antisociale », de la loi de modernisation sociale, je le cite, invitait les parlementaires à faire preuve, sur le sujet des licenciements économiques et de ses conséquences sur l’emploi, « de vérité et de (…)

Formation professionnelle et dialogue social : explication de vote

par Annie David

Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre le projet de loi relatif à la formation professionnelle et au dialogue social, texte approuvé par la majorité sénatoriale. Derrière un intitulé flatteur, se cache une nouvelle fois un projet destructeur des avancées sociales. " Avec votre loi, a lancé Roland Muzeau à l’adresse de François Fillon, l’employeur qui négociera le contrat de travail le plus défavorable pour les salariés servira de modèle aux autres. Grâce à vous, le moins disant social se généralisera. La concurrence ne portera plus sur la qualité des produits ou des services, mais sur le prix du travail."

Formation professionnelle et dialogue social : intermittents

par Jack Ralite

par Jack Ralite
M. Jack RALITE. Nous présentons cet amendement tendant à insérer un article additionnel parce que nous avons participé fidèlement et de manière dynamique aux diverses réunions concernant les intermittents du spectacle depuis le début de l’application de l’accord du 26 juin, resigné le 13 novembre, que vous avez agréé quelques jours après, Monsieur le Ministre, et qui a eu (…)

Formation professionnelle et dialogue social (2)

par Roland Muzeau

Le projet de loi relatif à la formation professionnelle et au dialogue social, comme son nom l’indique d’ailleurs, est un texte bicéphale. "C’est tout simplement que vous avez choisi, a lancé Roland Muzeau à François Fillon, de profiter d’un accord national unanime des partenaires sociaux sur la Formation professionnelle, pour masquer les très graves dispositions contenues dans le volet dialogue social." "Entre le dispositif actuel, a poursuivi le sénateur des Hauts-de-Seine, et un système reposant sur la signature d’organisations représentant une majorité de salariés concernés, vous avez choisi l’ambiguïté. Au niveau interprofessionnel et de la branche, un accord pourra être minoritaire, si une majorité de syndicats ne s’y oppose pas : mais cette majorité s’appréciera en nombre d’organisations, et non en voix. Au lieu de la possibilité de n’avoir qu’une organisation minoritaire qui signe, vous donnez la possibilité à trois syndicats de signer contre deux, même si les deux représentent plus de salariés que les trois réunis. C’est une conception pour le moins curieuse de la démocratie qui met à l’écart des millions de salariés !"

Formation professionnelle et dialogue social

par Annie David

Annie David
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,
La représentation nationale est saisie pour examiner un projet de loi construit sur deux parties distinctes et dont les appréciations ne sont en aucun cas équivalentes, comme l’a déjà dénoncé mon ami Roland Muzeau.
Le gouvernement peut se prévaloir de ce que le texte, qui concerne la formation professionnelle (…)

Formation professionnelle et dialogue social : question préalable

par Guy Fischer

par Guy Fischer
Monsieur le Président, Monsieur la Ministre, Mes chers Collègues,
Je ne reviendrai que très brièvement sur l’habileté avec laquelle ce gouvernement a su mêler au sein d’un même projet de loi, deux réformes majeures répondant à des aspirations profondes des organisations syndicales et des salariés, qu’il s’agisse du droit à la formation professionnelle tout au long de la (…)

Décentralisation du RMI et création du RMA : explication de vote, deuxième lecture

par Roland Muzeau

Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés, une nouvelle fois en deuxième lecture, contre la décentralisation du RMI et la création du RMA, ce revenu minimum d’activité. Ce texte, estiment-ils, confirme le désengagement de l’Etat dans le domaine de la solidarité nationale. "Il confirme également, a souligné Roland Muzeau, que le gouvernement s’est engagé sur la voie du Workfare à l’anglo-saxonne, ce qui constitue une dérive considérable du droit du travail. Ce texte éclaire la main mise exercée par le Medef sur la politique publique de l’emploi ; comme il illustre la terrible cohérence de la multitude de textes adoptés par l’UMP et l’UDF ; textes qui déclinent un à un la démolition du code travail et le bouleversement de la hiérarchie des normes."

Décentralisation du RMI et création du RMA, deuxième lecture

par Roland Muzeau

par Roland Muzeau
Monsieur le Président, Monsieur le ministre, Mes chers collègues,
Les 26 et 27 mai dernier, à la veille de votre projet de casse des retraites, vous présentiez dans cette assemblée, celui transférant aux Conseils généraux pleine compétence sur le RMI, et créant un RMA, nouveau dispositif visant à « mériter » le versement d’une allocation, à l’origine de solidarité, par (…)

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Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

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La crise institutionnelle découle d’une crise démocratique qui couve depuis des années et qui explose aujourd’hui. Cette crise a pour l’heure un responsable : Emmanuel Macron. (…)