Les licenciements économiques dits « boursiers » sont un vieux scandale parfaitement inacceptable car les entreprises peuvent ainsi licencier dans le seul but d’accroître la rémunération des actionnaires. On se rappelle la suppression de 7 500 emplois par Michelin en 1992, précédée de l’annonce de bénéfices et de dividendes records pour les actionnaires, et suivie d’une hausse du cours de l’action en bourse ou, en 2009, les 4 000 postes supprimés chez Alstom, après l’annonce de bénéfices à la hauteur de 1,2 milliard d’euros. Avec la rupture conventionnelle collective, Carrefour, la Société générale, Peugeot et les autres pourront licencier à volonté sans états d’âme. Nous nous y opposons.
Nous proposons d’interdir les licenciements boursiers
Ratification des ordonnances relatives au dialogue social : article additionnel
Publié le 24 janvier 2018
à 11:38
Mise à jour le 26 janvier 2018