Alors que notre système de protection sociale a joué un rôle d’amortisseur de la crise, vous proposez la généralisation des retraites par capitalisation pour justifier les retraites chapeau. C’est indécent.
Les effets de la crise de 2008 n’ont pas fini de se faire sentir que vous proposez de tourner le dos à notre protection sociale. Comment garantir les emplois, les pensions élevées et la pérennité de ces fonds ? Ce n’est pas possible.
Au Chili, les fonds de pension mis en place sous la dictature de Pinochet devaient produire leur effet en 2007. Or, 50 % des Chiliens ne bénéficient pas des retraites pour lesquelles ils ont cotisé !
Il faut suspendre le débat, afin de renouer le dialogue social, en votant notre amendement.