Je défends un amendement censuré. Il s’agit d’apporter un financement plus solidaire aux retraites en augmentant la CSG qui pèse sur le capital et le patrimoine. Cette proposition répond aux attentes des organisations syndicales qui tentent depuis des mois, mais en vain, de se faire entendre du Gouvernement. Elle répond aussi aux problèmes de financement de notre régime de retraites.
Depuis des mois, vous nous dites que cette réforme répond au défi de la démographie. Nous connaitrions une sorte de révolution des cheveux blancs, et il y aurait en 2040, trois actifs pour deux retraités. A situation exceptionnelle, solutions exceptionnelles ! Il faut mettre à contribution les revenus du capital et du patrimoine au travers d’une augmentation du taux de CSG et en affecter le produit à l’assurance vieillesse.