Brigitte Gonthier-Maurin

Parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous allons, pour la deuxième fois cette année, débattre de l’article 89 de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, article qui étend aux écoles privées sous contrat d’association l’obligation de participation des communes au financement de la scolarité d’un enfant dans une autre commune.
Ce (…)

Projet de loi de finances pour 2009 : enseignement scolaire

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous examinons aujourd’hui le budget de l’enseignement scolaire.
Derrière les chiffres couchés sur les 360 pages de ce budget, se joue une partie de l’avenir de milliers d’écoliers, de collégiens et de lycéens. Or il ressort de leur lecture - je devrais dire de leur « décryptage » - une bien étrange impression : celle d’un (…)

Ne pas fermer la porte de l’école aux enfants de deux ans

Le rapport du groupe de travail sénatorial sur la scolarisation des jeunes enfants vient d’être rendu public. Membre de ce groupe de travail, je tiens à en dénoncer les conclusions ainsi qu’une partie du constat.
A mon sens, ce rapport est une terrible occasion manquée. Au lieu de préconiser l’amélioration de l’accueil des deux ans à l’école maternelle, l’obligation de la scolarité dès trois (…)

L’Education nationale, première victime de la rigueur

La rentrée scolaire à peine engagée, les enseignants envisagent d’organiser rapidement la mobilisation contre les réformes engagées par Nicolas Sarkozy et Xavier Darcos.
Les enseignants ont raison !
L’Éducation nationale est en effet la première à faire les frais de la décision du gouvernement de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. C’est ainsi que 112OO (…)

Supprimer des postes aura une incidence sur l’offre éducative

L’hécatombe se poursuit : François Fillon et Xavier Darcos viennent d’annoncer le non-remplacement de 13500 enseignants pour 2009. Confirmant ainsi que le gouvernement prépare le prochain budget sur la base d’au moins 30 000 non-remplacements de fonctionnaires partant à la retraite. Dans un communiqué, Brigitte Gonthier-Maurin dénonce ces nouvelles coupes claires et tord le cou à l’argumentaire gouvernemental. « Quelle imposture de prétendre, explique la sénatrice des Hauts-de-Seine, comme le fait le ministre de l’Education nationale, que cela n’aura pas d’incidence sur la qualité de l’offre éducative ! L’obsession de la chasse aux postes ne peut qu’entraîner un affaiblissement et à terme une véritable rupture dans les missions assignées au service public de l’éducation. D’autant qu’elle va de pair avec d’autres réformes, notamment dans le primaire avec la refonte des programmes et la diminution des heures d’enseignement. C’est toute l’architecture du système éducatif français qui est attaquée. »

Les dangers de la loi sur le service minimum à l’école

La majorité de droite du Sénat a adopté hier le projet de loi présenté en urgence instaurant « un droit d’accueil » pour les enfants des écoles maternelles et primaires. Le groupe Communiste, Républicain et Citoyen a voté contre cette loi.
Préparé dans la précipitation, après injonction du Président de la République le 15 mai dernier, ce texte est dangereux.
S’il s’appuie sur l’aspiration (…)

Droit d’accueil pour les élèves

Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre le projet de loi relatif au droit d’accueil pour les élèves qui instaure un service minimum dans les écoles. Celui-ci a pour objectif essentiel de restreindre le droit de grève des enseignants alors que ceux-ci viennent de manifester à plusieurs reprises contre la politique du gouvernement. Véritable « usine à gaz », le projet du gouvernement inquiète également les élus locaux. « Les expérimentations l’ont montré, les maires, de droite comme de gauche, ne veulent pas que ce service leur soit imposé, a rappelé à ce propos Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice des Hauts-de-Seine. Car ce texte, les maires l’ont compris, va les mettre en danger. En danger financièrement, en danger juridiquement, les deux étant étroitement liés. Le danger financier vient tout simplement du fait que la mise en place de ce service d’accueil comporte une inconnue de taille pour les communes : elles seront dans l’incapacité de savoir à l’avance le nombre d’enfants qu’elles auront à accueillir. Elles risquent donc d’engager des dépenses supérieures à la contribution que vous voudrez bien leur accorder. »

Lettre ouverte à Xavier Darcos à propos des nouveaux programmes du primaire

Marie-Hélène Amiable, députée PCF des Hauts-de-Seine, maire de Bagneux, et Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice PCF des Hauts-de-Seine.
Parlementaires attachées au service public de l’Education, nous souhaitons vous faire part de notre grande inquiétude. Vous venez en effet de publier l’arrêté promulguant les nouveaux programmes pour l’école primaire qui entreront en application dès la (…)

Rapport du groupe de travail sénatorial « A quoi sert le baccalauréat ? » : un travail de qualité mais des propositions dangereuses

Après un important travail d’audition, le rapport du groupe de travail sénatorial « A quoi sert le baccalauréat ? » vient d’être rendu public. Un travail sérieux, mais qui débouche sur des pistes dangereuses, comme l’indique Brigitte Gonthier-Maurin. « Certaines propositions du rapport - étalement des épreuves sur deux ans, généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans, création de crédit de formation pour les bacheliers qui renoncent à des études supérieures - peuvent constituer de nouvelles entrées pour une réduction des coûts, une plus grande sélectivité et à terme un désengagement dans le service public de l’éducation. La réduction des dépenses publiques et les contraintes imposées par le Traité de Lisbonne font obstacle au déploiement d’un haut niveau de culture commune. Résultat : l’objectif poursuivi jusqu’alors par notre système éducatif se trouve dérouté vers davantage d’employabilité, laissant sur le bas-côté l’exigence d’un droit d’accès à un haut niveau de culture commune. »

Devenir des conseillers principaux d’éducation

Monsieur le secrétaire d’État, je souhaitais interroger M. le ministre de l’éducation nationale sur la situation des CPE, les conseillers principaux d’éducation, personnels dont chacun s’accorde à reconnaître l’utilité et la nécessaire présence dans les établissements.
Comme vous le savez, ce corps comptait 12 477 agents en 2007 pour 12 600 en 2006. Pour la première fois donc, leur nombre (…)

Brigitte Gonthier-Maurin

Ancienne sénatrice des Hauts-de-Seine
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Brigitte Gonthier-Maurin, Antoine Ronchin De fait, madame la ministre, vous actez la sortie des lycées ZEP de la carte de l’éducation prioritaire

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)