Monsieur le Directeur général,
Votre groupe a annoncé, malgré des résultats financiers très positifs son intention de vendre un certain nombre de ses établissements hôteliers dans notre pays, dont l’Hôtel Ibis, situé dans mon département, sur la cité Descartes à Champs-sur-Marne.
Je tiens à vous faire part, aux côtés du maire de Champs-sur-Marne, de mon grand étonnement et de mon mécontentement face à cette annonce.
Cet établissement hôtelier, qui emploi actuellement une trentaine de salariés, propose, à mon sens, un accueil de qualité indispensable au bon fonctionnement de la cité Descartes, reconnue comme pôle scientifique et économique d’envergure européenne.
Ce site fort attractif regroupe l’université de Marne-la-Vallée, des grandes écoles nationales comme l’école nationale des Ponts et Chaussées (ENPC), l’école nationale des Sciences Géographiques (ENSG), des centres de formation, des activités mixtes et tertiaires ainsi qu’un pôle d’habitat, de résidences pour les étudiants et des commerces.
Cet établissement hôtelier, outre sa fonction touristique, joue un rôle évident en matière de développement économique en permettant l’accueil de chercheurs, de salariés, d’entrepreneurs. Situé au cœur d’un pôle de compétitivité très bien desservi, proche d’une gare RER et de l’autoroute A4, il ne souffre par ailleurs d’aucune concurrence sur le site, et affiche un taux d’occupation -près de 70 %- qui ne justifie en rien l’abandon de cette activité sur la commune de Champs-sur-Marne.
Dans ces circonstances, son maintien me parait répondre à un besoin réel, appelé sans aucun doute à progresser dans les années à venir. Le risque, en cas de vente de cet établissement, d’une disparition pure et simple du service hôtelier sur ce secteur apparaissant aujourd’hui bien réel, je reste fortement attaché au maintien de cette activité et de ses emplois sur ce site.
Je vous serai reconnaissant de prendre ma demande en considération et de m’apporter toute information utile à ce sujet.
Dans cette attente, je vous prie de je vous prie de croire, monsieur le directeur général, en l’expression de ma plus haute considération
