Mercredi 14 décembre 2005, Michel Billout, président de l’association des élus de Seine-et-Marne pour la modernisation de la ligne Paris Bâle, Sénateur maire de Nangis, a écrit au ministre des transports, Monsieur Dominique Perben ? à Louis Gallois, présiident de la SNCF et à Hjean -Paul Huchon, président de la Région ILe de France, pour attirer une nouvelle fois son attention sur la situation vécue quotidiennement par les usagers de la ligne Paris-Provins, maillon de la seule ligne SNCF d’intérêt national non électrifiée en Région Ile-de-France.
- Dans sa réponse du 16 février 2006, le ministre s’engage certes sur l’electrification de la ligne, mais par sur son calendrier...(A lire en bas de cette page )
- Le 31 mars 2006, Jean-Paul Huchon répondait à Michel Billout en souhaitant "vivement que l’état inscrive ce projet d’électrification dans ses priroités". En tant que président du STIFF, il a par ailleurs demandé lors du conseil d’administration du 29 mars 2006 qur soit étudié avec la SNCF le dossier du matériel roulant en Ile-de-France et en particulier les possibilités de renouvellement dans les meilleurs démais du matériel de cette ligne." (Lire l’intégralité de sa réponse en bas de cette page)
Dans son courrier, Michel billout a largement insité sur la necessité d’améliorer rapidement les conditions de transports et de traffic : « La vétusté du matériel roulant actuel est source de dysfonctionnement et de retards réguliers : arrêts en pleine campagne, pannes de chauffages, voitures sans éclairage, horaires non respectés forment le lot habituel des usagers de cette ligne. Pour toutes ces raisons, le mécontentement des usagers n’est pas retombé depuis la signature de la pétition portée l’année dernière à mon initiative et celle de Pierre Mathieu, Vice-Président de la région Champagne-Ardenne, pour le respect, par l’Etat, de ses engagements en faveur de l’électrification de la ligne Paris Bâle. Pour mémoire, celle-ci avait recueilli près de 10 000 signatures. »
Après avoir rappelé l’engagement de son prédécesseur, en octobre 2004, de maintenir le caractère d’intérêt national de la ligne et son projet d’électrification, l’élu a insisté sur la faiblesse du financement annoncé par l’état : « l’engagement de la participation du gouvernement à hauteur de 25% du coût des travaux d’électrification est la plus faible participation de l’état jamais enregistrée sur un projet d’infrastructure concernant une ligne d’intérêt national. » Et Michel Billout de regretter le retard pris sur ce dossier qui ne devrait pas aboutir avant 2012.
Pendant ce temps, la situation se dégrade : chacun reconnaît qu’on ne pourra pas tenir six ans dans cet état, tant au niveau du service voyageur que du fret.
Une solution alternative plus rapide pour le transport des voyageurs a pourtant été étudiée et serait à même d’apporter, dans un délai plus court, une amélioration du confort, une meilleure qualité de desserte et un respect des horaires : le remplacement du matériel vétuste actuel par un matériel bi-mode électrique et diesel.
L’acquisition de ce matériel exige une participation financière exceptionnelle de l’Etat, seul responsable de la situation d’abandon de cette ligne !
Insistant sur l’urgence de ce dossier, reconnu par tous, en Seine-et-Marne, comme une priorité en terme de transports, Michel Billout a donc sollicité auprès du ministre une rencontre afin de faire le point sur le fonctionnement de cette ligne, discuter du projet d’acquisition de rames bi-mode et aborder un calendrier concret de lancement de la phase d’électrification de la ligne.
Une même demande de rencontre a parallèlement été effectuée auprès du président de la SNCF, monsieur Louis Gallois, et de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, collectivité qui devrait officiellement prendre la gestion du syndicat des transports d’Ile-de-France en Février 2006.