Jeudi 7 juin, usagers et élus seine-et-marnais affichaient leur colère, gare de l’Est devant de nombreux journalistes conviés à une conférence de presse de la colère.
Côté organisation , trois association d’usagers des lignes Paris Meaux et Paris Provins ("La voix du train","l’asociation des usagers des transports collectifs du Provinois" et "le comité des usagers omnibus Meaux- Paris) avaient donné rendez-vous aux usagers et aux journalistes à partir de 17 H 15, gare de l’Est, devant les voix 25 et 26.
L’association des élus de Seine-et-Marne pour la modernisation de la ligne Paris Bale, présidée par Michel Billout, apportait son soutien à l’évènement, notamment par leur présence aux côtés des usagers et par leurs interventions dans les médias.
L’ambition des organisateurs n’étaient pas d’organiser un coup de force, de bloquer les trains ou de gacher la fête du TGV mais de rappeler la nécessité de donner aux trains de banlieue les moyens de fonctionner correctement, d’arriver à l’heure au travail comme à son domicile le soir.
Pour Michel Billout, "l’urgence est à l’électrification de la ligne Paris Provins. Le ministre des transports du gouvernement précédent a fait quelques avancées dans ce domaine : nous veillerons à ce qu’elles se concrétisent dans l’intérêt de tous, du transports des voyageurs comme celui des marchandises : on ne peut plus continuer à accepter d’avoir sur cette ligne d’intérêt national des locomotives diesels qui polluent et tombent en panne sans cesse. Et je ne pense pas qu’à des questions de conforts : de nombreux usagers perdent leur emplois ou reçoivent des avertissements du fait de leurs retards successifs, des parents sont obligés de payer des heures supplémentaires pour la gtarde de leurs enfants, des étudiants arrivent en retards ou devant des portes closes lors des examens : cela ne peut plus durer. Le gouvernement doit réellement sortir de son immobilisme."
