le 21 novembre 2005 Michel Billout est intervenu auprès de Madame Nelly Olin Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable sur un projet d’installation d’une usine de concassage à Roissy en Brie.
Madame la Ministre,
Je souhaite attirer votre attention sur l’inquiétude que suscite, auprès de la population de Roissy en Brie, l’installation de l’usine de concassage SOFRAT sur le territoire de cette commune.
Cette entreprise, actuellement installée à Ozoir La ferrière, déménage pour s’agrandir et augmenter sa production, ce qui est louable, mais a choisi de s’installer dans une zone d’activité enclavée dans des zones urbanisées, ce qui engendrera des nuisances supplémentaires très importantes pour les riverains avec le passage annoncé d’une cinquantaine de camions par jour, circulant quotidiennement dès 7 heures du matin.
Une opposition locale, forte d’une pétition ayant recueilli 3000 signatures, s’est prononcée contre ce projet. Mme Christiane Béraud, maire de Roissy en brie, a manifesté auprès du préfet du département le désaccord à l’unanimité de l’ensemble de son conseil municipal à l’encontre de ce projet.
Monsieur Daniel Brunel, Vice-président du Conseil régional en charge du développement économique est également intervenu auprès du Préfet de département afin que des mesures d’impact environnemental soient effectuées avant toute implantation de ce type d’activité.
Réunis en assemblée publique, mercredi 16 novembre 2005, plus de 400 riverains ont faits le constat amer que malgré ce refus unanime, aucune réponse à ce jour ne leur avait été formulée, qu’aucune étude sur l’impact environnemental d’un tel projet n’avait été effectuée ou du moins rendu publique.
Le département de la Seine-et-Marne accueillant à lui seul 70% des carrières de l’Ile-de-France, les habitants de cette commune estiment donc, à juste titre, cet effort départemental plus que suffisant.
Madame la ministre, je souhaiterai donc appuyer la demande de la population d’un moratoire sur ce dossier afin que des études d’impact environnemental soient engagées, rendues publiques et qu’une solution alternative soit proposée à cette installation bruyante et polluante en zone urbanisée.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous voudrez bien accorder à ce dossier, je vous prie, Madame la Ministre, de croire en ma haute considération.