Du 12 au 16 février 2012, Michel Billout a conduit une délégation d’élus communistes dans la région kurde de la Turquie afin de rencontrer des élus locaux et nationaux victimes de la répression du gouvernement turc.
Le 24 février, il intervenait en ces termes lors de la 11ème réunion d’hiver de
l’Assemblée parlementaire de l’OSCE à Vienne : “Aujourd’hui, sous couvert de complicité avec une organisation terroriste, un prétexte bien commode, ce sont des milliers de prisonniers politiques qui se trouvent dans les prisons turques, dont beaucoup de femmes et d’enfants de 12 à 18 ans. La grande majorité sont dans l’attente d’un procès. Ce sont plus de 70 journalistes emprisonnés, plus de 130 élus : cinq députés, des conseillers régionaux, des maires, des maires-adjoints, des conseillers municipaux auxquels il faut ajouter des juristes, des syndicalistes, des militants des droits de l’homme... Pendant mon séjour sur place la semaine dernière, il y a eu près de 160 arrestations le lundi 13 février et plus de 450 le mercredi 15 lors de manifestations pacifiques.”
Le 26 mars, Michel Billout est intervenu auprès du secrétaire général du Conseil de l’Europe afin qu’il reçoive une délégation Kurde dont une quinzaine de membres tente d’obtenir depuis le 1er mars, par une grève de la faim, le soutien des institutions européennes à entendre les revendications kurdes, et sollicitent l’intervention du Comité européen de prévention de la torture, seule organisation à pouvoir visiter la prison d’Imrali où Abdullah Oçalan est emprisonné depuis 1999 et a été placé en isolement complet depuis plus de 6 mois.