Les communiqués de presse

Des annonces en total décalage avec la réalité budgétaire

par Brigitte Gonthier-Maurin

Sujet sensible qui avait valu à Xavier Darcos de retirer son projet fin 2008 suite à la mobilisation des lycéens et de la communauté éducative, la réforme du lycée ou plutôt ses « contours » ont été présentés en grande pompe hier matin par Nicolas Sarkozy.
Dans un discours truffé de grands principes, de constats déjà largement connus et de mesures floues pour l’essentiel, le Président de la (…)

Pas d’ambition possible sans moyens pérennes

par Brigitte Gonthier-Maurin

Le ministre de l’Agriculture vient de lancer les assises nationales de l’enseignement agricole public. A cette occasion, Bruno Le Maire a souligné le rôle indispensable que cet enseignement jouait pour l’agriculture et l’espace rural français.
Je ne peux que me féliciter de cette volonté de dialogue et de concertation avec tous les acteurs concernés, qui intervient après la forte (…)

Supprimer 16 000 postes, c’est dégrader l’offre éducative !

par Brigitte Gonthier-Maurin

Avant de quitter son ministère, Xavier Darcos a annoncé la suppression de 16 000 postes dans l’Education nationale en 2010, confirmant ainsi que le jeu de chaises musicales au sein du gouvernement ne se traduira pas par un changement de politique. « La suppression des enseignants stagiaires aura deux conséquences immédiates, a réagi Brigitte Gonthier-Maurin dans un communiqué. D’une part, sur la formation continue des enseignants : en effet, ce sont les enseignants stagiaires qui assurent le remplacement des enseignants titulaires lorsqu’ils sont en formation. D’autre part, la mastérisation s’accompagnera bien de la disparition de l’actuelle année de formation en alternance. Par ailleurs, ce nouveau tournant de rigueur imposé à l’éducation nationale pourrait bien sonner le glas de l’enseignement agricole public. Pourtant, cet enseignement est souvent une voie de réussite pour des jeunes en situation d’échec scolaire et répond à la diversité des territoires. Une fois de plus, c’est le grand écart entre les paroles et les actes de la majorité. Depuis 2008, ce sont plus de 40 000 postes qui ont été supprimés. Le nouveau ministre, Luc Chatel, a d’ores et déjà confirmé la poursuite de cette politique de rigueur budgétaire dramatique pour l’école. »

La question de la violence à l’école ne saurait souffrir un simple affichage sécuritaire

par Brigitte Gonthier-Maurin

Lorsqu’il se trouve à court d’arguments, Nicolas Sarkozy revient toujours à ses fondamentaux : violence, sécurité, droit des victimes... Mais cette fois-ci, la ficelle est un peu grosse comme le notent Brigitte Gonthier-Maurin et Marie-Hélène Amiable, respectivement sénatrice et députée des Hauts-de-Seine. « Il ne s’agit pas, soulignent les deux parlementaires communistes dans un communiqué commun, pour la majorité présidentielle de s’interroger sur les causes de la violence, sinon pourquoi les limiter à la question de l’introduction des armes dans les établissements alors que, selon les chiffres du ministère, seulement 1,2 % des incidents déclarés concernent le port d’arme blanche et 0,1 % le port d’arme à feu ? L’installation de portiques, la fouille des élèves, ne sont bien que des chiffons rouges sécuritaires agités selon la recette désormais éprouvée par l’UMP en période électorale. Le problème de la violence à l’école requiert une rupture avec les politiques qui organisent les restrictions de tous ordres, génératrices d’inégalités, et une réflexion globale impliquant les acteurs de l’ensemble du système éducatif. »

Service minimum d’accueil à l’école : le débat au Sénat confirme que la loi est inapplicable

par Brigitte Gonthier-Maurin

Sans surprise, la majorité de droite du Sénat a rejeté la proposition de loi abrogeant le service minimum à l’école, proposition défendue par Brigitte Gonthier-Maurin au nom du groupe CRC-SPG. « Pourtant, les débats ont démontré que celle loi, votée en urgence l’été dernier, posait de très grandes difficultés d’application pour les maires, estime la sénatrice des Hauts-de-Seine. Qu’il s’agisse des maires de très petites communes, notamment rurales, des maires de moyennes ou de grandes villes, tous se trouvent confrontés à la même interrogation : comment assurer ce service, avec un personnel qualifié et compétent pour encadrer, en toute sécurité, des enfants âgés de 2 à 10 ans ? Sur cette question, la loi est muette. Le gouvernement se sert de cette loi en reportant sur les maires les conséquences de sa politique de démantèlement du service public de l’éducation. Maires qui se retrouvent mis au premier rang de la gestion des conflits scolaires, alors que leur mission première est de favoriser le vivre ensemble »

L’abrogation du service minimum à l’école en débat le 20 janvier

par Brigitte Gonthier-Maurin

Je viens de déposer avec mon groupe au Sénat une proposition de loi visant à abroger le service minimum à l’école. Ce texte sera débattu en séance le 20 janvier dans le cadre de notre « niche » parlementaire.
Malgré l’échec des expérimentations menées par le ministre de l’éducation nationale, cette loi avait été votée en urgence l’été dernier. Sa mise en application depuis septembre a montré (…)

Révolte dans l’Education nationale et aide à l’école privée

par Jean-Luc Mélenchon

« Les lycéens, les parents d’élèves et les enseignants ont raison de se révolter », souligne Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. Faisant référence à la proposition de loi du sénateur UMP Jean-Claude Carle que le Sénat vient d’adopter, le sénateur de l’Essonne dénonce « un nouvel avantage de 250 millions d’euros pour l’enseignement primaire privé. Pendant ce temps, la saignée de l’école publique continue. A présent la réforme du lycée n’a qu’une signification : faire des économies sur le dos de ceux qui n’ont que l’enseignement public pour apprendre et réussir. C’est l’avenir du pays qui est mis en danger. Cette politique d’appauvrissement de l’enseignement public s’accompagne cyniquement d’une aide discrète mais outrageante à l’enseignement privé. Riposter est un devoir. J’appelle à un soutien protecteur des jeunes qui sont en action ».

Défendre les droits de l’enfant, c’est respecter le droit à l’éducation

Les élus du groupe CRC se félicitent du succès des manifestations enseignantes contre la politique gouvernementale, tout en établissant une relation entre la journée mondiale des droits de l’enfant, ce 20 novembre, et la défense du service public d’éducation. « Cette journée, soulignent-ils dans un communiqué, est chaque année l’occasion de rappeler que la société, le gouvernement, le législateur ont la responsabilité de contribuer à donner aux enfants les moyens de bâtir leur vie, en faisant progresser leurs droits et parmi eux le droit à l’éducation dans toutes ses dimensions. Pourtant, ce droit connaît des régressions, y compris dans notre pays. Le gouvernement et sa majorité de droite multiplient en effet les attaques contre le service public de l’éducation. Qu’il s’agisse des attaques contre la scolarisation des deux ans à laquelle le gouvernement et sa majorité veulent substituer des jardins d’éveil payants ou de la disparition d’une partie des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté, dont la mission est justement d’intervenir auprès des enfants en souffrance. Garantir le droit à l’éducation, c’est exiger pour tous les enfants un droit d’accès, de la maternelle à l’université, à une école publique, gratuite et laïque. Une école qui ne soit pas bradée par des suppressions de postes et par l’affaiblissement du contenu des formations. »

Ne pas fermer la porte de l’école aux enfants de deux ans

par Brigitte Gonthier-Maurin

Le rapport du groupe de travail sénatorial sur la scolarisation des jeunes enfants vient d’être rendu public. Membre de ce groupe de travail, je tiens à en dénoncer les conclusions ainsi qu’une partie du constat.
A mon sens, ce rapport est une terrible occasion manquée. Au lieu de préconiser l’amélioration de l’accueil des deux ans à l’école maternelle, l’obligation de la scolarité dès trois (…)

L’Education nationale, première victime de la rigueur

par Brigitte Gonthier-Maurin

La rentrée scolaire à peine engagée, les enseignants envisagent d’organiser rapidement la mobilisation contre les réformes engagées par Nicolas Sarkozy et Xavier Darcos.
Les enseignants ont raison !
L’Éducation nationale est en effet la première à faire les frais de la décision du gouvernement de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. C’est ainsi que 112OO (…)

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

Travailleurs des plateformes numériques : garantissez vos droits !

Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)