Lundi 12 septembre, 16 facteurs de Villard Bonnot et 3 responsables syndicaux de la CGT et Sud sont assignés au tribunal de Grenoble.
Les mêmes que ceux que la Poste avait assignés en juin 2014 pour entrave à la liberté de travail lors du conflit de Villard Bonnot. Elle leur réclamait alors 95 000 euros de dommages pour s’être mobilisés contre la suppression de 6 tournées !
La Poste avait été déboutée et enjointe d’arrêter d’utiliser des intérimaires pour casser la grève, mais elle avait fait appel de la décision du tribunal de grande instance.
La semaine dernière, 4 responsables syndicaux de la CGT, FO, SUD passaient en conseil de discipline. Quelques mois avant, c’était une mise à pied pour une prise de parole, un licenciement …
Les sanctions disciplinaires se multiplient contre celles et ceux qui contestent la politique du groupe, ses restructurations incessantes, la suppression des services et ses méthodes de management : c’est une stratégie d’acharnement contre les syndicats, contre la liberté d’expression, inacceptable !
Il y a pourtant matière à contester la politique du groupe, ses choix et les méthodes de management que j’ai dénoncés à maintes reprises auprès de la direction de la Poste et du Ministre de tutelle. De plus en plus nombreux, les postiers y laissent leur santé, parfois leur vie. Pour les usagers aussi la destruction d’un service public essentiel est lourde de conséquences.
C’est pourquoi j’appelle élu-e-s, postiers et usagers à exprimer ensemble leur soutien aux 19 postiers assignés pour fait de grève en participant au rassemblement lundi 12 septembre à partir de 13 heures devant le tribunal de Grenoble.