Et le principe de précaution, madame la ministre ?

Sels d’aluminium dans les vaccins

Publié le 27 juillet 2017 à 16:23 Mise à jour le 28 juillet 2017

La Ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn, vient d’affirmer que les adjuvants aluminiques contenus dans les vaccins ne sont pas nocifs pour la santé. ‘’Tous les rapports le montrent’’ a-t-elle affirmé.

Sénatrice, membre de la commission des affaires sociales, j’ai connaissance d’autres rapports, d’autres recherches françaises et internationales, qui sont bien moins péremptoires, et qui démontrent au contraire comment l’aluminium migre vers le cerveau et entraine des pathologies graves chez certaines personnes.

La controverse dure depuis des années, divise la communauté scientifique et crée légitiment de l’inquiétude chez nos concitoyen-nes.
Une parole aussi affirmative de la Ministre devrait ainsi suffire à calmer les doutes, rassurer la population ?

Pourquoi ne pas plutôt permettre à celles et ceux qui le souhaitent de disposer de vaccins sans sels aluminium ?

Pourquoi les industriels et les laboratoires pharmaceutiques ne les remettent pas sur le marché comme avant 2008 ? Le coût plus élevé de fabrication peut-il être le seul critère au détriment de la santé publique, de la confiance retrouvée dans la vaccination ?

Pourquoi ne pas appliquer le principe de précaution en laissant le choix aux familles des adjuvants utilisés ?

A l’heure où la Ministre entend étendre l’obligation vaccinale, il me semble plus que nécessaire de tenir compte des alertes émanant de nombreux chercheurs internationaux et de respecter la Constitution en appliquant le principe de précaution.

La couverture vaccinale est une question de santé publique trop importante pour adopter une position d’autorité.

Laurence Cohen

Sénatrice du Val-de-Marne
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