Dans le cadre de l’OPESCT, les membres de la mission d’information sur « l’expertise des risques sanitaires et environnementaux en France et en Europe » présenteront ce 16 mai le bilan de leurs travaux, fruits d’un an et demi d’auditions, de déplacements et de table ronde.
Les propositions et recommandations, formulées dans le « rapport sur l’indépendance et l’objectivité des agences chargées d’évaluer la dangerosité des substances mises sur le marché », visent à améliorer la transparence et la possibilité d’avoir confiance dans les évaluations des risques sanitaires et environnementaux produites par ces agences.
Si, à titre personnel, j’ai la conviction de l’impérieuse nécessité de trouver des alternatives aux produits phytosanitaires pour réduire très significativement leur utilisation, l’objet de ce rapport demandé par l’OPESCT ne concerne en aucun cas l’évaluation de la dangerosité ou non du glyphosate. Les propos de mon collègue Pierre Médevielle, tels qu’ils ont été repris par la presse, n’engagent donc que lui et ne seraient en rien représentatifs de mes opinions et des conclusions de ce rapport voté à l’unanimité.
Il s’agit bien d’un enjeu démocratique et sanitaire majeur que de garantir aux pouvoirs publics et aux citoyens l’indépendance et l’objectivité des agences d’évaluation : ce rapport peut permettre une avancée importante dans ce domaine, si ses recommandations sont entendues et prises en compte comme telles.
