Les sénateurs du groupe communiste et républicain viennent d’apprendre que Monsieur RAFFARIN envisageait de refuser tout « coup de pouce » en faveur du SMIC.
La droite qui détient, maintenant l’ensemble du pouvoir, jette rapidement le masque. Le Premier ministre qui se voulait à l’écoute de « La France d’en bas » confirme ainsi son intérêt à défendre ceux d’en haut.
Ne s’apprête-t-il pas, en effet, à faire voter au Parlement, la réduction des impôts favorables aux seuls hauts revenus et la baisse des charges sociales pour les entreprises ?
Les sénateurs du groupe CRC demandent, bien au contraire, que les revenus des plus défavorisés et les minima sociaux soient nettement revalorisés, car les moyens existent dans notre pays pour prendre cette décision forte qui marquerait une prise en compte réelle de la France qui travaille et de celle qui souffre de l’exclusion.
Paris, le 21 juin 2002
