Robert Bret juge particulièrement scandaleux les faits qui se sont déroulés, le 31 décembre 2003, à l’hôpital Sud Francilien d’Evry et saisit ce jour, au nom des sénateurs du Groupe communiste républicain et citoyen, la Commission nationale de déontologie de la sécurité.
Une détenue de Fleury Mérogis (Essonne) a, en effet, accouché dans cet établissement, menottée, au motif qu’elle aurait refusé que le personnel de l’administration pénitentiaire chargé de sa surveillance reste dans la salle d’accouchement. La surveillante qui a finalement accepté de sortir lui a cependant mis les menottes, malgré les vives protestations du personnel soignant.
En l’absence de texte réglementaire en la matière, rien ne justifie de telles pratiques qui constituent, à ses yeux, un traitement dégradant et inhumain.
Or, ce n’est pas la première fois que se produisent des conflits entre le personnel médical et celui de la surveillance à propos des conditions d’encadrement des femmes détenues qui accouchent dans les établissements hospitaliers.
Il est donc urgent d’édicter des règles claires pour que les femmes, même détenues, puissent accoucher dans la dignité.
Il exige que toute la clarté soit faite dans cette affaire et que tout soit mis en œuvre pour qu’à l’avenir de tels faits ne se reproduisent plus.
