Après plus de trois ans de crise économique et sociale, le Président de la République, comme frappé d’une soudaine inspiration, s’est décidé à organiser un sommet social.
Alors que l’on s’attendait à l’annonce de véritables mesures volontaristes et ambitieuses en faveur de l’emploi, c’est la déception qui prévaut. Les quelques mesurettes (contrats aidés, incitation au chômage partiel, formations, embauches à Pôle à budget constant, ...) ne changeront rien à la dégradation continue du marché du travail !
Quant à la hausse de la TVA, le recours à de nouvelles exonérations ou encore la remise en cause des 35 heures, proposée par la droite et le patronat, ce sont les mêmes vieilles recettes libérales, présentées de nouveau comme étant la panacée ultime et qui se sont pourtant traduites par une augmentation massive du chômage.
Or, bien que les syndicats de salarié-e-s s’y étaient farouchement opposés, le Président de la République a annoncé hier soir leur entrée en vigueur, n’hésitant pas à fouler du pied le dialogue social !
A l’évidence, ce sommet social, constat de l’échec de la politique de la droite, était bel et bien une manœuvre électoraliste à quelques mois des présidentielles !
Forte de cette conviction et convaincue que le dialogue social est plus que jamais une nécessité, j’organise un contre-sommet ce mercredi 1er février qui réunira dans une première table ronde, l’ensemble des représentants des syndicats de salarié-e-s, puis dans une seconde, ceux des employeurs.
Il s’agira véritablement, au travers d’un échange mutuel et constructif, de faire émerger des propositions alternatives fortes sur le front de l’emploi.