Trois salariés d’EDF-GDF menacés de sanctions

Publié le 29 juin 2004 à 18:00 Mise à jour le 8 avril 2015

par Nicole Borvo

Un huissier de justice vient d’apporter une lettre à trois salariés d’EDF-GDF du poste Ampère situé à Saint-Ouen pour les convoquer à un entretien préalable pouvant déboucher sur un licenciement et la mise à la retraite d’office.

Ces trois salariés ont été choisis au hasard. Dans l’esprit du ministère et de la direction de l’entreprise, il s’agit visiblement d’en faire un exemple.

A court d’argument pour justifier l’objectif de privatisation d’EDF-GDF, Messieurs Sarkozy et Roussely décident de prendre des salariés en otage.

Je m’élève contre une telle mise en cause du droit de grève et du droit des salariés à se défendre face au rouleau compresseur de libéralisme.

J’appelle le ministère et la direction à plus de retenue et à rejeter la tentation de l’autoritarisme. Ils doivent lever toute menace de sanction et privilégier le dialogue, écouter la grande majorité des salariés d’EDF-GDF qui rejettent le changement de statut.

Je soutiens avec mes amis du groupe communiste républicain et citoyen les salariés d’EDF-GDF aujourd’hui dans l’action.

Nicole Borvo Cohen-Seat

Ancienne sénatrice de Paris et présidente du groupe CRC

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