Monsieur le Garde des Sceaux,
Je viens d’être informé par Monsieur Pierre TOURNIER, Président de l’Association française de criminologie (AFC), de votre décision de ne plus subventionner le prix Gabriel Tarde en raison de contraintes budgétaires.
Ainsi que vous le savez, ce prix français de criminologie -créé en 1972 par le ministère de la justice qui en a assuré le financement durant les trente dernières années- est décerné tous les deux ans et nécessite une subvention à hauteur de 3 050 euros par an.
Si la gestion du prix Gabriel Tarde a été confiée à l’AFC qui en assure la pérennité depuis la restructuration, en 1983, de la recherche justice, en revanche cette association -qui ne vit que des cotisations de ses adhérents-n’est pas en capacité de financer elle-même ce prix.
C’est pourquoi, je vous saurai gré, Monsieur le Garde des Sceaux, de bien vouloir revenir sur votre décision et permettre ainsi à cette institution de continuer à œuvrer pour le développement et la promotion de la recherche criminologique française.
Je vous prie de croire, Monsieur le Garde des Sceaux, à l’assurance de ma considération distinguée.