Deux expertises médicales ont été pratiquées sur Joëlle Aubron. Il en ressort que le pronostic vital est engagé à court terme.
En d’autres termes, la mort est en marche, comment peut-on, après 18 ans de prison, refuser une suspension de peine ?
Il faut rappeler que la loi Kouchner votée à l’unanimité par l’Assemblée Nationale prévoit des suspensions de peine sur des critères très graves de santé des détenus et en aucun cas, une référence aux crimes et délits en questions.
C’est ce qui a permis la libération de Papon et d’autres, pourquoi pas dans ce cas là, sauf à pratiquer une volonté de vengeance politique.
Le PCF espère que le 14 juin prochain, une décision favorable à la demande de suspension de peine sera rendue pour Joëlle Aubron.
Robert Bret tient à marquer par ce geste, au nom du Parti Communiste Français, son indignation devant une si cruelle injustice qui touche non seulement Joëlle Aubron, mais aussi des centaines de détenus malades dans les prisons françaises.