Le Gouvernement Sarkozy - Fillon, bien que lourdement sanctionné lors des élections de mars dernier, entend poursuivre la politique qu’il a commencé de mettre en œuvre depuis le printemps 2007.
Sous couvert d’économies, et arguant des tensions économiques internationales ( qui ont toujours bon dos ), il annonce un plan d’économies de 12 milliards d’euros, sur les comptes de l’Etat et de la Sécurité Sociale, alors que dès l’été dernier, il accordait 13,8 milliards d’euros aux plus riches.
Plan sans précédent et qui représente un ‘ serrage de ceinture ‘ de 80 milliards de francs !
C’est du jamais vu !
La traduction concrète de ces mesures est la suivante : suppression massive d’emplois publics, touchant l’Education Nationale (on parle de 85 000 de postes d’enseignants en moins d’ici 2012), l’administration fiscale, les services de l’équipement ; augmentation des loyers HLM pour les familles salariées ; remise en cause des tarifs sociaux sur le réseau SNCF ; fermeture généralisée de services publics ; liquidation des aides à la culture, au sport, à la jeunesse ; mise en cause du droit des jeunes à poursuivre leur formation dans l’enseignement supérieur ; restrictions dans l’aide à l’emploi et à l’insertion des chômeurs les plus vulnérables...
Le tout dans un contexte où le moindre service public serait soit transféré aux collectivités locales (avec hausse des impôts locaux à la clé), soit privatisé et marchandisé, en augmentant le prix payé par l’usager devenu client.
Les services du Ministère des Affaires étrangères sont démolis et 6000 emplois sont supprimés au budget de la Défense.
Il n’est pas de domaine qui échappe à la fièvre libérale, en attendant que soient annoncés de nouveaux sacrifices pour les retraités (allongement de cotisations, remise en cause des pensions) et de nouvelles ponctions sur la Sécurité Sociale !
Au mépris des attentes populaires, fortement exprimées en mars dernier, Sarkozy et Fillon poursuivent leur entreprise de casse de la société française, de nos atouts, de nos acquis, de nos solidarités au profit des marchés financiers.