Une fois de plus, le gouvernement essaie de passer en force son projet. 29 articles, et non des moindres, sont nouveaux dans le projet de loi et de nombreux articles de la première mouture ont été substantiellement modifiés, sans que soit donné aux sénateurs le temps matériel de les étudier. Les travaux de la commission du sénat ont débuté le jour même du vote en 1ère lecture de l’Assemblée nationale.
La régression sociale est toujours à l’œuvre au Parlement. Loin d’avoir pris en compte les débats de l’Assemblée nationale, le gouvernement continue de proposer une réforme que les français ne veulent pas ! Il envisage toujours d’allonger la durée de cotisation sociale, de construire la diminution du niveau des pensions et d’introduire les fonds de pension.
C’est un choix de société ultra-libéral qui fera supporter par les actifs et les retraités le coût intégral de la réforme. Choix qui n’a jamais été négocié ni discuté avec la totalité des partenaires sociaux.
Pour notre part, nous pensons résolument qu’il y a une autre alternative crédible et sérieuse à ce projet de régression sociale. Mais pour cela, il faut oser une véritable réforme de son financement, qui prenne en compte une nouvelle répartition des richesses et ouvre la voie à la construction d’une nouvelle logique économique fondée sur l’emploi.
C’est cette alternative que nous défendrons au Sénat.