Depuis plusieurs jours, les professionnels se mobilisent contre la réforme de la carte judiciaire annoncée par Madame Rachida DATI, Garde des Sceaux.
Plutôt que de créer enfin les postes de magistrats et de greffiers prévus dans loi d’orientation et de programmation pour la justice de septembre 2002, le gouvernement préfère supprimer des tribunaux de proximité afin de redéployer les postes existants, en opposition avec les intérêts des usagers et des professionnels.
Ces derniers ont seulement jusqu’au 30 septembre pour donner un avis : belle illustration de la conception tant vantée par le Président de la République du dialogue social !
Pour moi, toute évolution de la carte judiciaire doit nécessairement prendre en compte à la fois l’exigence d’une justice proche pour les citoyens, les justiciables, et celle d’une réelle efficacité.
C’est l’inverse que le gouvernement décide.
Aussi, j’apporte tout mon soutien aux professionnels engagés dans l’action contre son projet.