Les élus communistes et républicains de la Seine-Saint-Denis sont particulièrement sensibles aux questions de santé qui se posent à la population et aux salariés de ce département.
A maintes reprises, ils ont manifesté leurs préoccupations face à l’ensemble des décisions gouvernementales qui ont pour conséquence d’affaiblir le potentiel de réponses ou d’ignorer la gravité des situations concrètes, en particulier les déserts médicaux et les réductions ou fermetures d’activité dans les hôpitaux.
Ils sont très attachés à la préservation, au développement et à la modernisation d’un grand service public hospitalier.
En ce cas, ils émettent la plus grande réserve sur les conditions, la méthode de préparation et les premières propositions relatives au SROS 3 avancées par l’agence régionale de l’hospitalisation (ARH).
Au moment même où le gouvernement s’apprête à redéfinir une politique hospitalière restrictive dans la perspective de 2012, où la tarification comme l’activité provoquent de nombreux dégâts dans les hôpitaux à vocation très populaire et où l’AP-HP a une tendance à imposer ses choix à tous les acteurs, les élus communistes et républicains de la Seine-Saint-Denis ne veulent pas en rester là et vont lancer une série d’initiatives publiques où se mêleront des professionnels, usagers et plus largement la population pour d’une part s’y opposer et, d’autre part travailler à des propositions alternatives.
Il est, en effet, urgent que se construisent des mobilisations contre les inégalités en matière de santé liées aux conséquences de la détérioration des conditions sociales qui frappent beaucoup trop d’habitants du département de la Seine-Saint-Denis.