J’apporte mon entier soutien à l’initiative des trois associations étudiantes qui viennent de lancer une pétition contre le retour de l’enseignant négationniste, n° 2 du FN, Bruno Gollnisch.
Cela fait trop longtemps que ce personnage, tout comme Jean-Marie le Pen, déverse ses ignominieux mensonges sur la seconde guerre mondiale, souillant ainsi la mémoire des millions de victimes de la barbarie nazie.
Ayant en janvier dernier fait le voyage à Auschwitz-Birkenau - à l’initiative du Conseil général du Rhône - avec près de 200 collégiens et une dizaine de rescapés, j’estime qu’on ne peut accepter la réintégration de Bruno Gollnisch au moment où l’on célèbre le 60ème anniversaire de la libération de ce camp. Le travail de mémoire, plus que jamais, doit tenir toute sa place dans l’éducation de notre jeunesse et les propos négationnistes ne peuvent qu’être condamnés. Aussi, devant le risque de voir se perpétuer un enseignement orienté, on ne peut que s’associer aux démarches des associations étudiantes qui réclament sa radiation de la fonction publique.
Je suis résolument signataire de leur appel et je serai à leurs côtés - comme je l’ai toujours été - pour m’opposer fermement à tous les actes et propos tendant à nier l’engagement de femmes et d’hommes qui ont eu le courage de se lever quand le nazisme déferlait sur l’Europe.
C’est dans ce sens que j’ai déposé, avec mes collègues du groupe "communiste, républicain et citoyen" du Sénat, une proposition de loi visant à instaurer une journée nationale de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Nous avons hier demandé au Président du Sénat qu’elle soit examinée sans tarder.