Le gouvernement après avoir lancé un grand Débat National sur l’école, faisant miroiter une volonté politique de donner des moyens réels pour un service public de l’Education Nationale de qualité, lève à nouveau le voile sur ses arbitrages budgétaires 2004. Une fois encore, les choix gouvernementaux sont clairs : Il y aura 4500 postes d’enseignants en moins pour le concours de recrutement 2004\2005 alors que le débat n’est pas clos !
Selon la politique ultralibérale de ce gouvernement, l’Ecole est considérée comme un lieu de préparation au marché du travail, un marché qui doit fournir des connaissances, un marché soumis à des impératifs économiques. Dans cette logique, les enseignants sont « une main d’œuvre » dispendieuse dont il faut réduire le coût.
J’ai au nom du groupe communiste au sénat, dénoncé et condamné les choix d’un gouvernement qui préfère sous évaluer les besoins plutôt que de les couvrir. Cette nouvelle réduction de postes va conduire à une diminution de l’offre de formation, une augmentation des effectifs par classe et une aggravation des recrutements précaires dans les établissements scolaires.
Je réaffirme mon opposition à ces mesures qui témoignent de la volonté du ministre de l’éducation nationale d’imposer une nouvelle austérité pour l’école. J’apporte mon total soutien aux actions qu’envisagent les enseignants, avec leurs organisations syndicales pour s’opposer à de tels choix.
Une fois encore, il y a loin entre les « bonnes intentions » du gouvernement et ses actes.