Le tribunal d’Alger vient de rendre son verdict concernant cinq journalistes algériens poursuivis pour s’être intéressés de trop près à des dossiers pouvant mettre en cause le gouvernement algérien.
Eliane Assassi se dit scandalisée par la sévérité des peines ainsi prononcées : deux mois de prison ferme pour certains dont Hassane Zerrouky, journaliste à l’Humanité ; trois mois pour d’autres comme Youssef Rezzoug, ancien rédacteur en chef du quotidien algérien Le Matin et actuellement « invité de la semaine » dans le quotidien l’Humanité.
Pourtant, lors de sa visite à Paris au siège de l’UNESCO, le Président algérien, Monsieur Bouteflika, n’avait-il pas tenu des propos sur le pluralisme et le dialogue ? A cet égard, Eliane Assassi estime que le temps est enfin venu pour le pouvoir algérien de passer des paroles aux actes !
Au nom du respect de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, la Sénatrice -qui ne décolère pas face à ce déni de justice- continue d’exiger avec force la relaxe des journalistes qui ont fait appel de ce jugement ainsi que la libération de Mohamed Benchicou dont elle rappelle que la demande de liberté pour raison de santé doit être examinée demain mercredi 20 avril.