Libération de Aung San Suu Kyi, un espoir pour la démocratie en Birmanie

Publié le 13 novembre 2010 à 16:37 Mise à jour le 8 avril 2015

C’est avec un grand soulagement et une immense joie que le sénateur Michel Billout a accueilli l’annonce de la libération du prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Kyi, qui a passé quinze des dernières années en détention. La Ligue nationale pour la démocratie, parti de Aung San Suu Kyi, avaient très largement remporté les élections générales en 1990 mais la junte militaire avait refusé d’honorer les résultats. Dirigée par les militaires depuis un demi-siècle, la Birmanie connaît un régime particulièrement autoritaire et anti-démocratique.

Depuis son lieu de détention, Aung San Suu Kyi, qui appelait les birmans à « se libérer de la peur », n’a eu de cesse de réclamer le respect de de la démocratie, des droits fondamentaux et de la dignité humaine.

La libération de Aung San Suu Kyi représente un espoir pour la démocratie après des élections récentes marquées par de nombreuses fraudes et une victoire assurée pour la junte militaire.

Les membres du Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et des sénateurs du Parti de Gauche réaffirment leur soutien au peuple birman et à l’opposition à la junte militaire. Ils appellent le Gouvernement français à rejeter les résultats du dernier processus électoral et à adopter des mesures concrètes pour soutenir la démocratie et les Droits de l’Homme en Birmanie notamment en soutenant, auprès du conseil de sécurité de l’ONU, la demande d’une enquête internationale sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis dans ce pays.

Michel Billout

Ancien sénateur de Seine-et-Marne
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