Les autorités birmanes doivent mettre un terme à leur acharnement contre Aung San Suu Kyi

Birmanie

Publié le 26 février 2010 à 16:00 Mise à jour le 8 avril 2015

La Cour suprême birmane vient de rejeter l’appel de l’opposante Aung San Suu Kyi, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie. Elle a confirmé sa condamnation à quatorze années de résidence surveillée.

Ainsi, la junte militaire veut absolument la maintenir à l’isolement et écarter la LND des prochaines élections.

L’an dernier, à quelques jours de l’expiration de son assignation à résidence, Madame Aung San Suu Kyi avait été arrêtée, puis condamnée à trois ans de réclusion et de travaux forcés, peine commuée en une prolongation de dix-huit mois de sa résidence surveillée.

Elle a déjà passé la majeure partie des vingt dernières en détention ou sous surveillance.

Les autorités birmanes doivent mettre un terme à leur acharnement contre Madame Aung San Suu Kyi et l’ensemble des opposants politiques. Tous doivent retrouver enfin la liberté.

Nicole Borvo Cohen-Seat

Ancienne sénatrice de Paris et présidente du groupe CRC

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