La Cour suprême birmane vient de rejeter l’appel de l’opposante Aung San Suu Kyi, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie. Elle a confirmé sa condamnation à quatorze années de résidence surveillée.
Ainsi, la junte militaire veut absolument la maintenir à l’isolement et écarter la LND des prochaines élections.
L’an dernier, à quelques jours de l’expiration de son assignation à résidence, Madame Aung San Suu Kyi avait été arrêtée, puis condamnée à trois ans de réclusion et de travaux forcés, peine commuée en une prolongation de dix-huit mois de sa résidence surveillée.
Elle a déjà passé la majeure partie des vingt dernières en détention ou sous surveillance.
Les autorités birmanes doivent mettre un terme à leur acharnement contre Madame Aung San Suu Kyi et l’ensemble des opposants politiques. Tous doivent retrouver enfin la liberté.