Le gouvernement coupable d’un véritable déni de démocratie sociale !

Salariés portuaires

Publié le 19 janvier 2011 à 18:01 Mise à jour le 8 avril 2015

Les sénateurs du groupe communiste et du parti de gauche expriment leur soutien à la grève des travailleurs du secteur portuaire afin que soit légitimement appliqué l’accord du 27 octobre 2010 qui prévoit, en raison de la pénibilité de ces métiers, un départ anticipé à la retraite.

Ils considèrent qu’en remettant en cause cet accord conclu entre les employeurs, l’Etat et la Fédération nationale des ports et docks CGT, et validé par le cabinet ministériel de Monsieur Jean-Louis Borloo, le gouvernement actuel se rend coupable d’un déni de démocratie sociale au détriment des salariés et du bon fonctionnement des installations portuaires.

Après la régression sociale sans précédent engagée par la réforme des retraites qui réduit la pénibilité à un constat d’invalidité, Nicolas Sarkozy veut imposer de manière autoritaire, au mépris du respect de la négociation collective, des conditions de vie et de travail inacceptables pour les salariés, alors même que les experts médicaux s’accordent à dire que l’espérance de vie de l’ensemble des travailleurs portuaires est réduite de 8 ans.

Les sénateurs du groupe CRC-SPG ont adressé un courrier à Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, afin que les accords du 27 octobre 2010 portant nouvelle convention collective pris en vertu de la réforme portuaire et actés par le précédent ministère soient respectés et que tout soit mis en œuvre pour permettre leur signature et leur entrée en vigueur dans les meilleurs délais.

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