Je viens de prendre connaissance avec stupéfaction de l’annonce, dans un article de presse, de la décision prise par le gouvernement de ne pas inscrire dans la loi de programmation budgétaire 2013-2015 le milliard d’euros devant constituer la première tranche de la dotation en capital de la Société du Grand Paris.
C’est un triple mauvais coup.
Mauvais coup d’abord porté à tous les franciliens qui vivent en banlieue les difficultés de transport au quotidien et veulent disposer de moyens de déplacement modernes, efficaces et rapides.
Mauvais coup également contre un projet indispensable, le métro du Grand Paris Express, qui fait l’unanimité et a fait l’objet d’un accord formel le 26 janvier 2011 entre l’Etat, la Région et tous les départements d’Ile-de-France.
Mauvais coup enfin pour le développement, l’emploi et la croissance de la région capitale et de l’ensemble du territoire.
Nous avons su nous rassembler et nous mobiliser hier, sous un autre gouvernement, pour gagner ce métro pour la banlieue. Cette mobilisation, les informations très inquiétantes parues ce jour l’attestent, reste plus que jamais d’actualité.
Le métro du Grand Paris Express, Orbival en Val-de-Marne, est déterminant pour l’avenir de nos territoires et de leurs habitants. Parler de métropole, de nouvelle gouvernance, de politique d’aménagement et d’environnement n’a aucun sens sans ce projet concret.
Je demande donc solennellement au gouvernement de revoir sa copie et de réintégrer dans le projet de loi de programmation budgétaire, les crédits nécessaires à l’engagement et à la réalisation du projet de métro du Grand Paris Express.
Je demande également qu’aucun prélèvement ne soit opéré sur les ressources dédiées à ce projet, d’ores et déjà alimentées par les contribuables et les entreprises d’Ile-de-France.
Je demande enfin au Président de la République de recevoir d’urgence les élus de la Région capitale.