Le Gouvernement a annoncé hier au Sénat sa volonté de présenter à l’Assemblée Nationale le 16 décembre et au Sénat le 23 décembre, le projet de loi d’ouverture du capital de la DCN qui doit être adopté mercredi 8 décembre en Conseil des Ministres.
Une nouvelle fois le Gouvernement adopte la tactique du coup de force libéral.
Le parlement n’est plus un lieu de débat. C’est un lieu de validation de choix gouvernementaux, bradant le patrimoine public.
Après EDF, la SNECMA, France-Télécom, après AREVA, avant la privatisation annoncée par tranche, de la SNCF, après les assauts contre des services publics comme la Poste ou la destructuration progressive de l’Education Nationale, la droite pousse le dogme capitaliste à son paroxysme et souhaite livrer un secteur d’activité essentiel en matière d’indépendance nationale, celui de l’industrie d’armement.
Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen, refusent l’examen à la hussarde d’un projet de loi qui engage l’avenir de 12 000 salariés et qui concerne directement la politique stratégique de la France, sa politique de défense et de paix.
