C’est avec stupeur que les sénateurs du groupe CRC-SPG ont appris la décision de l’Entreprise TOTAL de supprimer 555 postes, alors qu’elle venait d’engranger 14 milliards d’euros de bénéfices.
A l’annonce de ces profits indécents, effectués pour une bonne part sur le dos des consommateurs, le PDG M. de Marjorie avait annoncé une répartition entre les actionnaires, les investissements et pour une part modeste, les salariés.
Le vieux dicton « l’appétit vient en mangeant » s’applique à cette entreprise qui, non contente de ce résultat, décide d’améliorer encore le sort des actionnaires en supprimant des emplois.
Alors que la crise s’accentue chaque jour, que le rythme d’augmentation du chômage atteint des proportions historiques, un tel comportement irresponsable sur le plan social n’est pas acceptable de la part de l’un des premiers groupes mondiaux.
M. Sarkozy qui prêche à tout va la moralisation du capitalisme doit agir et demander des mesures législatives à son gouvernement pour empêcher ces agissements patronaux.
Le groupe CRC-SPG va pour sa part déposer, à nouveau, une proposition de loi tendant à interdire les licenciements par une entreprise qui redistribue des dividendes à ses actionnaires.