Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont proposé, en séance publique, des amendements pour contrer les licenciements dits « boursiers » en préalable à la discussion des dispositions d’assouplissement des règles du licenciement introduites subrepticement dans le projet de loi de cohésion sociale.
Le gouvernement et sa majorité, UMP et UDF unies, ont rejeté systématiquement toutes ces dispositions qui visaient à tarir à la source une part importante des suppressions d’emploi.
La course au profit, à la rentabilité financière optimale est la plupart du temps à l’origine des plans de licenciement.
Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont proposé entre autre :
- l’interdiction des licenciements effectués par une entreprise bénéficiaire ;
- l’augmentation de l’impôt sur les sociétés sur ces mêmes entreprises ;
- la réduction sensible de l’avoir fiscal ;
- le remboursement des aides publiques ;
- un renforcement des amendes pour licenciements économiques abusifs ;
- la rétention des dividendes des actionnaires d’entreprises opérant des licenciements boursiers.
Ces amendements de bon sens, motivés par l’intérêt général, ont donc été repoussés en bloc.