La majorité de droite au secours des riches

Réforme des retraites

Publié le 6 octobre 2010 à 13:15 Mise à jour le 8 avril 2015

Hier soir, à la demande de Nicolas ABOUT, Président du groupe Centriste, certains amendements ont été repoussés à la fin de la discussion.

Parmi ces propositions que l’UMP et le Nouveau Centre ne veulent pas voir figurer, une dizaine d’amendements du groupe CRC-SPG qui suggéraient de taxer les revenus financiers des entreprises, de mettre un terme au bouclier fiscal, aux parachutes dorés et au stock options. L’objectif est clair : répartir les richesses autrement pour permettre le financement des retraites et plus largement, de la protection sociale.

Ces amendements constituent le cœur du débat : les salariés doivent-ils prendre en charges 85 % d’une réforme des retraites et alors que les revenus du capital seront quasiment exemptés ?

L’alternative est là : un autre financement est possible et ce n’est pas aux salariés de payer les pots cassés, d’une crise dont ils ne pas responsables.

On l’a bien compris, M. Woerth protégera jusqu’au bout ses amis, ceux de M. Sarkozy, la bien nommée bande du Fouquet’s. C’est pour cela qu’ils ont fait agir M. About pour renforcer le débat en séance sur l’injustice criante du financement des retraites.

Mais ceux qui luttent, ceux qui mobilisent et soutiennent le mouvement contre la réforme peuvent se rassurer : les sénateurs du groupe CRC-SPG imposeront le débat sur le tabou de l’UMP, les amis du patronat et les coffres des banques sont pleins, il faut les ouvrir !

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