Le projet de loi pénitentiaire vient d’être présenté au Conseil des Ministres, alors que les prisons françaises connaissent des records de surpopulation.
Il ne constitue pas, loin s’en faut, la grande réforme pénitentiaire attendue depuis longtemps et devant, au minimum, répondre aux règles européennes en la matière.
La question des moyens pour permettre par exemple les aménagements de peine reste pendante.
De plus, cette réforme s’inscrit dans une politique pénale encourageant l’incarcération, avec une augmentation du nombre de places en prison (13 200 places supplémentaires d’ici 2012).
Les parlementaires de notre groupe interviendront dans le débat au Sénat avec l’objectif de faire adopter des améliorations à ce texte en l’état peu ambitieux.