La nuit dernière, moins de deux heures avant d’être exécuté, Troy DAVIS s’est vu accorder un sursis par la Cour Suprême des Etats-Unis. C’est une très bonne nouvelle qui, je l’espère profondément, permettra d’éviter une injustice irréparable.
Ce sursis court le temps que la Cour Suprême se prononce sur l’appel déposé par ses avocats pour un nouveau procès au fond, qui l’autoriserait enfin à faire entendre les éléments en faveur de son innocence.
Si la décision de surseoir à l’exécution de Troy est d’abord le résultat du combat courageux de Troy lui-même, de sa sœur, de ses proches, elle est aussi celui de l’immense mobilisation qui s’est amplifiée ces derniers jours, celle de nombreuses personnalités, organisations, institutions qui - à l’instar du Parlement européen -refusent qu’un innocent puisse se voir donner la mort.
J’appelle donc une nouvelle fois toutes celles et ceux attachés aux valeurs de justice à poursuivre leurs interventions en faveur de Troy, en rappelant que la Cour Suprême se prononcera probablement lundi 29 septembre.