Pour la deuxième fois en trois ans le site Hewlett-Pakard des Ulis est durement touché par un projet de restructuration qui prévoit en France, une réduction de 25% des effectifs. Une partie importante des mille emplois du site essonnien est menacée et pourrait disparaître dans les mois à venir.
Après Lu, Facom, Thales, le département de l’Essonne est, une nouvelle fois, sous le coup d’un plan social de grande ampleur.
La "nécessité d’adaptation", invoquée par la direction n’est pas crédible.
Avec ce plan, Hewlett-Packard fait un choix purement financier et sacrifie ses salariés afin de répondre à une logique exclusivement boursière.
Les chiffres le montrent : l’entreprise est rentable. Avec 3,5 milliards de dollars net en 2004, elle fait même de confortables bénéfices.
Il est inadmissible que ce "lest salarial", ne serve qu’à faire monter toujours plus haut une action qui a déjà gagné 33% depuis le début de cette année.
Je souhaite que le gouvernement de Monsieur de Villepin intervienne auprès de la direction de Hewlett-Packard pour obtenir le retrait d’un plan social que rien ne justifie et qui risque, à terme, de remettre en cause l’existence même d’une partie des sites commerciaux ou de compétences de la filiale française.
Les salariés ne l’acceptent pas. Les Français, les Essonniens en particulier, ne l’accepteront pas. Je serai à leur côté pour défendre l’emploi et j’interviendrai chaque fois qu’il sera menacé.
