C’est avec une très grande satisfaction que j’ai appris hier la décision du TGI de Versailles saisi en référé de surseoir à l’application du plan social « GIAT 2006 ».
Il s’agit d’un premier point gagné et d’une avancée très positive dans ce dossier. Depuis le début, la Direction de GIAT Industries soutenue par le Ministère de la défense tentait de faire croire que le nouveau plan de restructuration était nécessaire et inéluctable.
Grâce à la ténacité des salariés, de l’intersyndicale et de notre appui constant, les juges ont approuvé par cette décision que des alternatives sont possibles et que le sort de GIAT est loin d’être bouclé.
Le délai supplémentaire accordé va enfin permettre de poursuivre les négociations et d’étudier toutes les propositions élaborées de concert entre l’intersyndicale et les experts indépendants.
Je me suis, avec mon amie, Josiane MATHON, sénatrice de la Loire, personnellement impliquée dès le début, au nom du groupe communiste républicain et citoyen, pour dénoncer et demander le retrait du plan Vigneron. A plusieurs reprises, nous sommes ainsi intervenues au Sénat, notamment lors du vite du budget de la défense, et nous avons interpellé la Ministre de la défense sur les dérives du plan « GIAT 2006 ».
Le 23 septembre 2003, l’intersyndicale a tenu, sous mon haut patronage, une réunion au Sénat au cours de laquelle elle a pu présenter ses propositions. A l’issue de cette dernière, tous les élus présents, toutes tendances confondues, ont convenu d’intervenir auprès du Président de la République pour qu’il se saisisse du dossier en sa qualité de chef des armées. Parallèlement, j’ai personnellement écrit au Président de la République pour renouveler cette demande.
GIAT Industries, se sont des femmes et des hommes dont la compétence est reconnue au plus haut point. Aujourd’hui ils peuvent se féliciter, mais il faut continuer à se battre et je me battrai à leurs côtés car c’est le sort de ces familles qui est en jeu ainsi que le sors de notre industrie nationale de défense.