Lundi 29 mars, le ministre de la Culture a reconnu, comme nous ne cessions de le dire depuis la mise en vente de la régie publicitaire de l’audiovisuel public, qu’il y avait à ce propos « un problème déontologique ».
C’est donc un premier acquis, mais insuffisant car, outre la déontologie, il y a le principe même de la vente qui doit être abandonné.
Il est d’autant plus urgent de ne pas privatiser cette régie publicitaire que la remise en cause de la pérennité du financement de l’audiovisuel public est désormais constatée par tous, avec une conséquence grave : la modification du périmètre du service public, selon la position du président Sarkozy et celle du rapport récent de la Cour des comptes.
C’est pourquoi la proposition de loi que nous déposons, pour être discutée au Sénat le 20 mai, prévoit le maintien de la publicité en journée et celui de la régie publicitaire.