Mercredi 7 septembre, Michel Billout, Sénateur Maire de Nangis, Daniel Brunel, Vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, chargé de l’emploi et de la formation professionnelle et Michèle Guzman, secrétaire départementale de la fédération du PCF ont présenté, lors d’une conférence de presse de rentrée, un état des lieux de la situation départementale de l’emploi et fait part de leurs propositions pour enrayer le déclin économique, pour y développer une politique offensive et dynamique de l’emploi.
Une rencontre destinée également à présenter la campagne des communistes pour défendre l’emploi dans le département : après toute une série de rencontres et d’interventions pour combattre les plans sociaux de SKF, Thomson, ABB, ou Nina Ricci, après avoir soutenu les solutions alternatives, écrit au préfet, au ministre de l’économie afin que les projets défendus par les salariés soient étudiés sérieusement, les communistes Seine-et-Marnais vont, dès la semaine prochaine, débattre et présenter aux populations leurs propositions.
Sur tous les fronts, les communistes souhaitent la mise en place :
- d’un observatoire départemental de l’emploi,
- d’une cellule d’intelligence économique et de revitalisation du territoire pour travailler à une réévaluation des aides publiques, la recherche de solutions économiques alternatives, à l’échelle des bassins d’emplois concernés,
- le maintien des services publics dans notre département : les communistes se sont adressés au préfet pour réclamer un moratoire sur les fermetures de services publics et demander au conseil général de mettre en place un grand débat sur le devenir de la politique énergétique et l’avenir des centrales thermiques dans un contexte d’ouverture à la concurrence internationale et de privatisation d’EDF,
- des moratoires suspensifs sur les décisions de suppressions d’emploi et délocalisations pour avancer d’autres solutions, avec pouvoirs de propositions des comités d’entreprise contre les licenciements et menaces de remboursement de toutes les aides publiques :
- sécuriser les parcours professionnels : chaque salarié doit pouvoir être assuré soit du maintien dans l’emploi modernisé, avec la formation nécessaire payée, soit d’un reclassement choisi sans perte de salaire ni précarité,
- en finir avec la culpabilisation des chômeurs, augmenter les indemnisations et les minima sociaux, organiser le retour à l’emploi choisi avec la formation,
- organiser des conversions d’emplois précaires en emplois stables,
- contrôler et changer l’utilisation des fonds publics versés aux entreprises,
- décider d’objectifs chiffrés annuels contrôlables de création d’emplois,
- en finir avec le saupoudrage des aides aux entreprises,
- Mettre en place des Fonds régionaux pour l’emploi et la formation dotés à partir des budgets régionaux. Ils mobiliseraient et réorienteraient le crédit des banques par la prise en charge d’une partie des intérêts versés par les entreprises pour leurs crédits à l’investissement en fonction de leurs engagements d’emplois et de formations,
Dans l’action, au titre de ses responsabilités régionales Daniel Brunel va engager
- le 17 octobre : états généraux des formations, véritable point de départ de l’élaboration d’un plan régional des formations, avec pour objectif de porter au débat l’adaptation de l’appareil de formation et le fait que d’ici la fin de la mandature aucun jeune sans qualification francilien ne soit exclu d’un dispositif de formation, qualification, insertion dont la région a la maîtrise,
- le 28 novembre : deuxième conférence régionale pour l’emploi et le développement économique afin de construire avec l’ensemble des acteurs économiques, un shéma régional de développement économique (SRDE)
Démocratie transparence, responsabilité, tels sont les choix des élus et militants communistes pour cette rentrée 2005. En assumant cette démarche, ils ne manqueront pas de mettre chacun devant ses responsabilités qu’il s’agisse de l’Etat comme des entreprises. Avec un seul objectif : faire plus et mieux en terme d’emploi pour les Seine-et-Marnais.
Pour ce faire, les communistes vont présenter, dans les jours qui viennent, leur démarche et leurs propositions auprès des salariés et des populations de ce département pour débattre, échanger et construire d’autres alternatives aux délocalisations d’entreprises et de services publics et obliger le représentant de l’état dans le département à anticiper sur l’avenir de ce bassin d’emploi, au lieu se contenter d’accompagner les plans sociaux des entreprises.