La limitation du temps de parole des parlementaires est en jeu demain au Sénat.
Si les sénateurs veulent exprimer clairement, comme se plaît à le dire le Président Larcher, que « le droit d’amendement est imprescriptible », ils doivent rejeter l’article 13 du projet de loi organique.
En ce qui nous concerne, nous considérons, en tout état de cause, que les parlementaires ne sauraient aliéner la moindre parcelle de leur liberté.
C’est pourquoi nous sommes opposés à la limitation de la séance publique, au profit du travail en commission.
Le Parlement a besoin de temps, de légiférer sous le regard des citoyens, c’est une garantie indispensable pour ceux qu’ils représentent et qui les ont élus.
Restreindre les libertés des parlementaires, c’est restreindre les libertés publiques.