La ministre de la Justice vient de confier à un comité composé de juristes la mission d’élaborer d’ici le 1er juillet 2009, un projet de réforme du Code pénal et de sa procédure, pour rendre le droit "plus cohérent et plus lisible".
Elle a dénoncé « l’inflation législative » et une « explosion du nombre d’infractions ». C’est précisément ce que combattent depuis 2002, sans être entendus, toutes celles et tous ceux soucieux d’une justice « juste » et efficace.
Mais comment accepter qu’avant même cette réflexion, elle annonce la création de nouveaux outils de lutte contre la récidive et la délinquance, alors que huit lois ont été votées depuis 2002, aggravant toutes la politique pénale et complexifiant la législation.
De même, après le suicide de plusieurs mineurs, elle a confirmé une réforme de l’ordonnance de 1945 fondée sur un nouvel accroissement de l’enfermement.
Nous sommes en droit d’attendre de la Garde des Sceaux un peu plus de cohérence !