Tout n’a pas encore été dit sur l’appétit de la droite et du MEDEF quant à la remise en cause des droits des salariés et à la stigmatisation forcenée des demandeurs d’emplois et des allocataires des minima sociaux. Texte après texte, des décennies d’acquis sociaux et de droits sont balayés au seul profit des exigences patronales. Le prétexte est toujours le même, lutter contre le chômage, et les mesures s’appellent, CNE, CPE, contrats vieux...
Ce mercredi 25 janvier, en pleine réunion de la Commission des Affaires sociales du Sénat, sur le texte « Retour à l’emploi », un amendement du gouvernement vient contribuer à faire exploser encore un peu plus la précarité. Le gouvernement propose dans ce qui s’appelle un « cavalier » en langage parlementaire, de créer par voie d’ordonnance, dans un délai de deux mois, un nouveau dispositif dit « Contrat de transition professionnelle » qui se substituerait à la « Convention de reclassement personnalisé » créée par la loi du 18 janvier 2005.
Par ailleurs, une série d’amendements « d’initiatives » de parlementaires enfonce le clou avec la bénédiction de la majorité UMP-UDF.
Il s’agit de la remise en cause du calcul des effectifs dans l’entreprise donnant lieu au droit aux heures de délégation des délégués, et du calcul de la majoration des heures supplémentaires...
Le groupe communiste républicain et citoyen s’élève avec force contre cette politique et ces manœuvres visant nos concitoyens les plus en difficulté.
La liste des 6 bassins choisis :
Charleville-Mézières
Morlaix
Saint-Dié
Toulon
Vitré
Valenciennes
... est à rapprocher de celle des fermetures d’entreprises et suppression de postes dénoncés par les salariés et leurs organisations syndicales
Le gouvernement sait qu’il peut s’appuyer sur sa majorité « Godillot » pour ses mauvais coups.