Les retraités sont les plus affectés par l’augmentation des prix et la baisse du pouvoir d’achat, il devient urgent d’agir, en augmentant les retraites, en les indexant sur les salaires, et en garantissant le montant des pensions de reversions.
L’intérêt que semble aujourd’hui porté Nicolas SARKOZY aux retraités n’est que pur affichage électoral. En annonçant une avance de 200 euros sur le minimum vieillesse, il veut faire taire la grogne et donner l’illusion de l’action gouvernementale. Et pourtant, cette avance n’est en rien une réponse pérenne aux besoins des retraités, cela ressemble plus à un tour de passe-passe, qui permet au gouvernement de ne pas augmenter le minimum vieillesse de 25% comme il s’y était engagé.
Pourtant, lors de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, le Gouvernement aurait pu augmenter les retraites. Il s’est contenté d’une faible hausse de 1,1%, plongeant plus encore les retraités dans la misère et la précarité. Et ce, d’autant que les mauvais coups n’ont cessés de pleuvoir : instauration des franchises médicales et tentative d’instaurer un mécanisme de récupération sur les successions des plus pauvres.
De l’argent pour financer de telles réformes, il y en a ! Encore faut-il avoir le courage de modifier les règles de partage des richesses et de rompre avec la logique libérale qui n’a de cesse de déconstruire les solidarités collectives au profit d’un système assurantiel privé, fondé sur la concurrence et le chacun pour soi.