Robert BRET tient à exprimer son indignation la plus forte suite à l’arrestation musclée et à l’incarcération, le dimanche 22 juin au petit matin, du leader de la Confédération Paysanne, José BOVE.
Le dispositif policier employé pour ce faire - entrée au domicile familial par effraction, commando de gendarmerie muni de gilets pare-balles et de boucliers, enlèvement du syndicaliste par hélicoptère, etc. - est généralement réservé au grand banditisme et s’avère donc totalement disproportionné s’agissant ici d’un militant syndicaliste.
Est-il utile de rappeler, en l’occurrence, que le seul tort de José BOVE - au-delà des formes d’actions employées sur lesquelles Robert BRET peut effectivement s’interroger - est d’avoir alerté l’opinion et les pouvoirs publics sur les dangers des OGM ; défendant ainsi la sécurité sanitaire de la population ?
Mais pour le Sénateur, cette criminalisation rampante du mouvement social n’est qu’une demi-surprise, lui qui, depuis le retour de la droite au pouvoir, n’a de cesse de dénoncer la politique très répressive de ce gouvernement en matière pénale et son glissement vers le « tout-carcéral », y compris à l’encontre des contestataires de l’ordre social.
Cette arrestation apparaît ici comme une véritable provocation et confirme une volonté réelle de museler les syndicalistes dans un contexte plus général de contestation sociale vis-à-vis des projets gouvernementaux relatifs aux retraites et à la décentralisation qui dure maintenant depuis plus de deux mois.
Au lieu de choisir l’apaisement social comme il le prétend, le gouvernement a donc choisi l’affrontement.
Aussi, face à cette atteinte à la liberté syndicale et d’expression, Robert BRET exige la libération immédiate du leader syndical. Face à cette atteinte à la liberté syndicale et d’expression, Robert BRET qui exige la libération immédiate du leader syndical, annonce que les parlementaires communistes déposent ce jour, à l’Assemblée nationale et au Sénat, une proposition de loi instaurant une « amnistie sociale ».
Par ailleurs, il soutient la proposition du Député de l’Hérault, François LIBERTI qui appelle les parlementaires à user de leur droit de visite des établissements pénitentiaires, tel que prévu par la loi du 15 juin 2000, qui leur permet de se rendre à la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone où est détenu José BOVE.