Une fois de plus c’est grâce à la mobilisation de milliers de salariés et de victimes que le drame de l’amiante, ce scandale absolu, a pu connaître des avancées significatives.
Les industriels résistent mais la pression des salariés et des organisations de victimes oblige gouvernement et entreprises à reconnaître les droits de ceux qui meurent de la « mort blanche ».
En ce jour de rassemblement, je m’associe pleinement à l’Andeva, aux syndicats et aux associations de victimes, pour que les responsables de ce fléau national et international comparaissent devant la justice afin que la sanction pénal joue à plein son rôle de contrainte et que la prévention des risques professionnels devienne enfin un droit respecté et inaliénable.
Alors que le gouvernement envisage une scandaleuse baisse des cotisations des entreprises à la Branche Accidents du Travail et Maladies Professionnelles, la mobilisation de ce 30 septembre constitue un appel impérieux de toutes celles et ceux qui exigent que leur vie au travail ne soit plus une variable d’ajustement des logiques criminelles de l’économique et du profit.
Michelle DEMESSINE
