Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen s’interrogent sur le dénouement annoncé de l’affaire Adidas, dont M. Bernard Tapie était le patron.
Comment comprendre que dans un pays démocratique, une justice privée (un comité d’arbitrage) ait rendu une décision de conciliation entre le CDR, organisme d’Etat et M. Tapie, par laquelle l’Etat devra verser 395 millions d’euros à l’ancien président du PRG.
Une telle opération, concernant un ancien ministre, homme médiatique et politique, soutien affiché de l’actuel Président de la République, est révélatrice des pratiques politiques actuelles. Comment ne pas faire le lien avec les tentatives de débauchage, vote par vote, à l’occasion du Congrès du Parlement, relatif à la révision constitutionnelle ?
Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen alertent sur cette dérive affairiste, où argent, politique et judiciaire s’entremêlent dangereusement.
Ils soulignent l’importance du vote du Congrès pour éviter un aller simple vers la monocratie. Ils appellent chaque élu qui se réclame de gauche, à ne pas céder aux sirènes élyséennes.
Ils appellent chaque républicain à se mobiliser pour les valeurs de justice, de transparence, de probité.